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FACCIA A FACCIA, VENNI, VEDI, VICCI

"La performance réalisée durant le vernissage, la dégustation de moulages de son visage en chocolat, illustre d’ailleurs ce retour à un stade sadique oral, à une oralité agressive. L’ingestion symbolique de son propre corps conjure le retour des angoisses cannibaliques de l’enfant,sa peur d’être mangé, quand par son sein découvert, véritable leitmotiv de l’exposition, Sarah Trouche compense l’atteinte corporelle en donnant chair à un fantasme d’auto-destruction érotisée, où se confond désir sexuel, maternel et désir d’art."

Florien Gaité, mars 2017

Traiter de la politique-spectacle et de la foire de la vie électorale, ce sera Les Cannibales (2016), à Paris, à l'Assemblée Nationale, où l'artiste vient manger trois têtes coupées en chocolat, de couleurs bleu blanc et rouge.

 

Paul Ardenne

Ou ce sont d'autres autoportraits, cette fois en chocolat blanc, teinté en bleu, en rouge, ou laissé neutre, qu'elle mange torse nue telle une amazone dans la performance intitulée LES CANNIBALES, 2017. D'apparence presque classique, ces objets sont pourtant fabriqués dans des matériaux éphémères et ont de toute façon vocation à être détruits, soit totalement, soit en partie, lors de performances proches de rituels gores inspirés de Paul Mc Carthy avec qui Sarah a étudié. Les objets y sont des supports de gestes et d'actions.

 

Vanessa Morisset

Les Cannibales

France, 2017

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